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un combat contre le cancer du sein
1 juillet 2010

Chapitre VIII (fin)

bourrache_CH_VIII_fin1__2_me_partieDemain, pour la première fois depuis… Je revois… Mon ‘ange’ de l’hôpital, mon ancienne collègue…

Je sais qu’elle n’a pas trop le moral, je vais essayer de la réconforter de tout mon amour…

« Essaie de trouver du réconfort, dans tout ce qui a pu un jour t’apporter du bonheur, penses-y très fort, penses-y tous les jours…

Tu te ‘donnes’ tant, tu es la bonté même, ce n’est pas pour rien que la vie t’a donné ce don, puises-y la force…

Je suis sûr que tu te sentiras déjà mieux, si tu prenais conscience que tu es née pour aimer, pour ne pas « FAIRE » mais ETRE LA, tout simplement…

Puises dans l’amour des tiens pour sourire, rire et vivre… ! »

Tout ce qui m’est arrivé, m’aura bien fait comprendre que la vie n’est faite que d’instants de bonheur et que c’est cet enchaînement de plaisirs qui fait que l’on se sent heureux.

Je ne suis pas en super forme aujourd’hui, je pensais avoir trouvé la paix avec moi-même… Mais je me sens triste … Les conseilleurs ne sont pas les payeurs !!!

J’ai à nouveau… Cette envie de pleurer…bourache_CH_VIII_fin2__2_me_partie 

Fautes de pouvoir laisser aller les émotions, on refoule, on ravale, on ment, on se ment… 

On s’imagine autrement… On s’illusionne, on croit en n’importe quoi… On se croit… On fonce, on se défonce… On mange, on boit, on pense et on repense…

Et finalement, on craque…

J’aimerais pouvoir transformer la peur en courage et la noirceur en lumière…

Et cette voix en-dedans qui me dit : « Souffrir, c’est comme aimer…C’est plus facile quand on peut partager »… !

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Commentaires
N
Merci...d'avoir compris!!!.je suis très touchée.
I
Ne te dis pas que tu n'as rien comparé à moi ! Ne nie pas ta souffrance quelle qu'elle soit, même s'il y a pire ... comme l'amputation d'une main, une paralysie ou autre... Culpabiliser de souffrir te fait encore plus souffrir. Je te dis ça avec le recul car moi ça fait 7 mois.. et je peux te dire que 3 mois après l'opération, je ne tenais pas ce discours optimiste ! J'en voulais au chirurgien, à la dame de "vivre comme avant", aux soutifs "orthopédiques" (ça, je ne le digère toujours pas)et à moi car je culpabilisais de pleurer tout le temps ! Tu souffres parce que tu as perdu quelque chose de ton intégrité : c'est un deuil !<br /> A plus.
N
J'attends bien tout ce que tu me dis, je suis bien consciente qu'il y a des cas plus désespéré que le mien...C'est sûr,sûr,sûr!!!Quand je te lis, je me dis :"Allez regarde comme elle est courageuse...T'as rien toi comparé à elle..." Et pourtant...je souffre à l'intérieur, jamais je n'aurais cru ça...Le pire c'est que je ne sais pas pourquoi!!!<br /> Ce que je me dis aussi, c'est que peu importe la maladie, la souffrance...C'est si facile de baisser les bras... Je pense à tous ces gens qui...<br /> Rassures-toi ton message me donne du courage et oui...je m'accroche!!! MERCI
I
Bonsoir Nadine !<br /> J'ai 42 ans et l'année dernière, on m'a aussi diagnostiqué un cancer au sein gauche. J'ai d'abord subi 6 séances de chimio(perdre ses cheveux, cils, sourcils est une horreur absolue) pour tenter de sauver mon sein. Puis j'ai subi une tumorectomie en octobre ... et comme il restait quelques cellules cancéreuses, je suis repartie pour la mastectomie en novembre. J'ai ensuite suivi 26 séances de radiothérapie jusqu'en janvier 2010.Toutes ces épreuves se sont déroulées "au mieux" au niveau médical : j'étais paradoxalement en excellente santé ! Ma reconstruction ne sera possible que l'année prochaine à cause des effets de la radiothérapie, et ce sera par auto-greffe. Je suis passée par les mêmes sentiments que toi : incompréhension, révolte, désespoir, dégoût de soi, deuil de son ancienne image(avec en plus des cheveux qui repoussent très mal et qui sont comme du crin), douleurs osseuses et musculaires post-chimio... Bref, pas joyeux ! MAIS, j'ai créé mon blog qui n'aborde absolument pas la maladie et ça me fait un bien fou !J'ai aussi lu "Après un cancer du sein" et ce livre m'a remise sur la pente ascendante. Il parle de nos souffrances intimes avec justesse et ne les nie pas.<br /> Je reprends le boulot en septembre après 15 mois d'arrêt. Comme quoi, même amputée, je reprends ma vie en main en attendant la suite.<br /> Accroche-toi !
T
C'est vrai que c'est difficile de laisser sortir les émotions alors qu'on les a déjà tellement fait sortir, on se demande si un jour cela va s'arrêter pour renaître à nouveau. On dit souvent : "il faut savoir souffrir pour être belle" mais à quel prix? Doit-on le payer au risque de perdre une partie de soi? Pour moi, non mais la vie en a décidé autrement pour toi. Sois forte, tiens bon et ne perds pas espoir, tu es toujours aussi belle à l'intérieure qu'à l'extérieure même si je peux te comprendre, comprendre l'absence d'un sein. On m'a dit une fois que les femmes en générale, ne connaissent pas son corps et c'est vrai car depuis ce jour-là, j'ai compris la beauté de son corps, c'est important pas pour le regard des autres mais bien pour soi-même, c'est agréable de pouvoir se regarder, se toucher. Dans ton cas, je me demande comment je pourrais réagir face à la maladie, un sein en moins. Alors, nous les femmes, réfléchissons à cela, posons-nous la question afin de comprendre ce que toi qui vit cela aujourd'hui, pouvoir se mettre à ta place...<br /> Gros gros bisous....
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